L’observation
L’astronomie doit son existence à des gens qui ont tout au long de l’Histoire, par passion et par curiosité, levé les yeux au ciel. Une première approche de cette discipline, abordée par le côté pratique en portant un regard vers cette voûte céleste, dévoilera la magnificence de ses objets. Cette découverte commence par une simple observation à l’œil nu qui révèlera les bases de cette science ainsi qu’une meilleure compréhension de l’espace qui nous entoure et peut se prolonger, pour les plus passionnés, par l’utilisation d’instruments astronomiques parfois très puissants qui permettront d’étudier l’espace profond. Pour bien débuter, il est préférable de savoir ce que l’on peut observer en fonction de l’instrument dont on dispose et être conseillé si un achat est envisagé, les précautions à prendre avant de regarder certains phénomènes et connaitre les conditions optimales pour l’observation nocturne. Les descriptions suivantes sont grandement inspirées du livre de Monsieur Jean Vallières: Initiation à l’Astronomie de la Collection Neurones en Loisir parue en 1977.
1) LA GRANDE OURSE: La constellation de la Grande Ourse, la mieux connue de toutes, permet de trouver l’étoile Polaire en prolongeant les deux étoiles de garde. Le W ou le M formé par la constellation de Cassiopée est opposé à la Grande Ourse à partir de la Polaire. En prolongeant l’arc de cercle formé par le manche du chaudron, on tombe sur Arcturus dans le Bouvier et Spica dans la Vierge. 2) LE TRIANGLE D’ÉTÉ En été les premières étoiles qui apparaissent au crépuscules près du Zénith sont de la Lyre, Altair dans l’Aigle et Déneb dans le Cygne. Elles forment entre elles un triangle facile à repérer. 3) HEXAGONE D’HIVER Le ciel d’hiver vaut le peine de braver le froid. En hiver, Orion est situé à mi-chemin entre l’horizon sud et le Zénith. Autour d’Orion, dans une région relativement compacte du ciel, on retrouve sept étoiles de première grandeur. L’étoile Bételgeuse est au centre d’un grand hexagone formé par les étoiles Sirius, Rigel, Aldébaran, Capella, Pollux et Procyon.
Voici ce que l’on peut observer à l’oeil nu: Le Soleil et les éclipses de soleil: Attention, il est dangeureux pour la vue de fixer le soleil. IL vous faut une protection. Des filtres appropriés sont nécessaires. Certaines grosses taches solaires peuvent être visibles sans téléscopes. Tant qu’aux éclipses de soleil il s’agit d’un phénomène assez rare. Il est souvent nécessaire de se déplacer pour l’observer. La Lune et les éclipses de lune: P.S. Le phénomène des phases lunaires est à l’inverse pour une personne qui serait sur la Lune. Quand c’est la pleine Lune sur la Terre c’est la nouvelle Terre sur la Lune. Les étoiles: Les planètes: La Voie Lactée: Les aurores boréales: Les comètes: Les étoiles filantes: Amas stellaire et nébuleuse: Les Pléiades (M45): La grande nébuleuse d’Orion (M42): La grande galaxie d’Andromède (M31): Amas double de Persée: L’amas globulaire d’Hercule (M13): Les étoiles variables:
Avec une paire de jumelles on peut tenter d’observer tous les objets décrits dans la section OEIL NU à l’exception du Soleil. Grâce à elles il est possible de discerner la forme des cratères lunaires. Mais surtout, et malgré la distance qui nous sépare de la Lune, on peut observer le relief de ces cratères le long du terminateur, la ligne de séparation entre la partie éclairée et la partie obscure de la Lune. L’impression de relief est restituée par les jeux d’ombre et de lumière dans cette zone de la Lune où la lumière du Soleil est rasante. Ce spectacle, par sa facilité d’accès, constitue une bonne introduction à l’observation des astres. Les étoiles demeurent ponctuelles mais les planètes commencent à montrer des formes. Ne manquez pas d’observer Jupiter. Vous distinguerez les quatres satellites que Galilée a découvert en 1610. Parfois on en voit deux, trois ou quatre selon que les lunes sont devant ou derrière Jupiter. Choix des jumelles: Leurs caractéristiques sont déterminées par deux nombres : le premier indique le grossissement, le second le diamètre de l’ouverture à l’avant. Si un rapport de grossissement élevé a une importance secondaire, une grande ouverture est en revanche recommandée car elles collecteront plus de lumière et révèleront d’autant mieux les objets faibles. Ainsi, plutôt que de prendre des 8×35, il est plus judicieux de porter son choix sur des 7×50 ou encore des 11X70. P.S. Prenez le dernier chiffre et divisez-le par le premier et faites la carré. Plus le nombre est élevé plus vous aurez de luminosité. P.S.(2) Pour une observation agréable il est fortement suggéré de disposer d’un trépied sur lequel les jumelles seront fixées. Vous vous assurerez ainsi d’une stabilité indispensable pour observer la Lune par exemple. Voici quelques objets que vous pourrer observer avec des jumelles et qui vous offriront un beau spectacle.
La lunette, de par son ouverture réduite (donc peu lumineuse), est particulièrement adaptée à l’observation de la Lune et des planètes. Un modèle de 60 mm de diamètre permet d’observer de nombreux détails sur celles-ci. Bien que la clarté d’une petite lunette soit inférieure à celle de bonnes jumelles, elle permet d’atteindre la limite de résolution de l’objectif avec un grossissement suffisant et donc d’observer les détails avec un meilleur confort visuel. Principe de la lunette astronomique.
Il existe deux principaux types de télescopes : le Newton et le Schmidt-Cassegrain:
Celui-ci est caractérisé par un tube assez long, un peu inférieur à sa longueur focale et se compose d’un miroir principal parabolique au fond associé à un miroir secondaire plat près de l’ouverture, orienté à 45°, qui renvoie les rayons lumineux vers l’extérieur à travers l’oculaire. L’observation se fait donc par le côté du tube qui est ouvert et laissera les poussières entrer et se déposer sur le miroir. Son autre inconvénient est que la température à l’intérieur du tube étant légèrement supérieure à celle du milieu ambiant (au moins en début de nuit), l’air plus chaud, en s’échappant, provoquera des turbulences qui nuiront à la qualité de l’image. Principe du type Newton
le Schmidt-Cassegrain, tout comme sa variante Maksutov-Cassegrain, se caractérise par son tube très court et l’emplacement de l’oculaire à l’arrière. En effet, la lumière, après avoir traversé une lame correctrice (ou une lentille dans le cas du Maksutov) en verre à l’entrée du tube (qui est donc fermé), frappe le miroir principal concave et sphérique puis est réfléchie vers un petit miroir convexe fixé sur la lame correctrice avant d’être renvoyée vers l’arrière au travers du miroir principal par un trou en son centre. Ce double parcours dans le tube fait donc que celui-ci voit sa longueur sensiblement divisée par deux par rapport à celle de la focale. Très performant il est beaucoup moins encombrant que le type Newton. Avec un tel instrument on peut s’adonner à des séances d’observation extraordinaires et pratiquer l’astrophotographie ( Caméra numérique Réflex 35 mm ou caméra CCD requise). Principe du Schimdt-Cassegrain Ce que l’on voit avec un téléscope moyen ( 6 pouces ou 150 mm) et des grossisements de 40 à 200 fois:
En astronomie amateur, le télescope de Dobson est un télescope de Newton monté sur une monture azimutale simplifiée. Pour désigner un tel instrument, on entend parfois l’anglicisme télescope dobsonien (qui vient de Dobsonian telescope), mais plus couramment et simplement, on utilise plutôt le terme Dobson ou, plus affectueusement, « Dob ». Comme ces noms l’indiquent, c’est l’astronome amateur américain John Dobson, né en 1915, qui est à l’origine de ce concept qui trouve de plus en plus d’adeptes, surtout en Amérique et en Europe. Le téléscope de type Dobson est facilement transportable et d’un coût beaucoup moindre pour le même diamètre comparé au type Newton ou Schimdt-Cassegrain.
L’oculaire est un accessoire pour grossir les détails de l’image au foyer d’un téléscope. L’oculaire est en fait une loupe perfectionnée. Plus la distance focale de l’oculaire est courte plus fort est le grossissement. Par exemple: Si on utilise un oculaire de 40 mm avec un téléscope de 2800 mm de focale on obtient un grossisement de 70 fois (2800/40). On retrouve des oculaires de différentes qualitées et de différents prix naturellement. Ici c’est une question de budget mais mieux vaut en acheter moins et des meilleurs. On achète un oculaire pour longtemps et c’est lui qui nous donne les détails de ce que l’on obserbve. Les oculaires se retrouvent dans une gamme étendue de distances focales: de 4 mm jusqu’à 75 mm. L’idéal est de commencer avec trois et voir par la suite ses préférences. Enfin il ne faut pas oublier la limitation de l’instrument en terme de grossissements. Il s’agit d’environ 60 fois le diamètre du miroir en pouces ou 2,5 fois le diamètre en mm. Un grossissement maximum de 360 fois sera possible avec un téléscope de 6 pouces et encore faut-il que les conditions d’observation soient idéales. Méfiez-vous des publicités qui vantent de forts grossissements avec des photos souvent prisent par des professionnels! Cliquez sur le lien suivant pour en apprendre davantage sur la performance des oculaires et du téléscope:
Le cherche-étoiles est un instrument indispensable à l’astronome amateur débutant. Il s’agit d’une carte du ciel d’environ 20 cm sur 20 sur lequel il y a un plastique mobile. Vous n’avez qu’à aligner le dique mobile selon le jour et l’heure pour obtenir la carte du ciel du moment. Vous trouverez cet instrument dans les magasins d’astronomie ou chez votre libraire pour un prix très raisonnable.
Il s’agit d’un appareil qui tient très bien dans la main. Avec une mémoire de plus de 6000 objets célestes il permet de localiser, identifier etc. Sans vouloir faire de publicité vous pouvez voir ce produit sur le site des compagnies Célestron ou Meade.
Se procurer une bonne paire de jumelles, si ce n’est déjà fait, est un dès premiers achats à faire ainsi qu’un cherche-étoiles. Un diamètre de 60 mm est le minimum pour une lunette astronomique si on veut voir quelque chose d’intéressant. Il faut se méfier des publicités qui vantent de forts grossisements. Il ne faut pas espérer grossir plus que 2,5 fois le diamètre en mm. Viennent ensuite les téléscopes. Comme indiqué plus haut il en existe deux types principalement. Le Newton et le Schmidt-Cassegrain. Le type Newton est très abordable à partir d’un diamètre de 120-150 mm. Le tube étant ouvert il est plus sensible à la turbulence que le lunette et la poussière peut se déposer à la surface du miroir par contre il est moins dispendieux car il est composé d’un seul miroir tandis que la lunette est faite de deux lentilles comprenant quatre surfaces optiquement parfaites. Le Schimdt-Cassegrain s’avère plus dispendieux mais pour le même diamètre il est beaucoup moins encombrant que le Newton. Dès deux types on en retrouve des motorisés, GPS intégrés, base de données etc. L’option de constuire son propre téléscope peut-être une avenue intéressante pour les plus bricoleurs. Livres et support d’un club d’astronomie sont des atouts majeurs dans ce cas. En résumé:
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